De la Sarthe, de Romans, du Gard, du Luberon, ils sont venus, ils sont tous là...
Une fois derrière, une fois devant, ils (elles) ont marché avec nous; un kir une fois, une pression une autre, ils (elles) ont bu avec nous....
Merci à tout(es) de cette rencontre.
Ce blog a pour modeste ambition de faire partager les quelques jours de notre randonnée sur le Chemin de Stevenson avec ceux qui le souhaitent. Laissez-nous des commentaires sur les articles au fur et à mesure de notre avancement ! Marc et Jean-Baptiste
mercredi 29 juin 2011
Message de l'au-delà
Après un repas terminal bien arrosé, le fantôme de Modestine nous est apparu et nous a révélé qu'elle était décédée en 1882. Quelle tristesse, on ne nous avait rien dit ! 240 km de marche pour apprendre cela.
Ça sent l'arrivée
Cigales et Gardon pour nous accueillir à Saint Jean du Gard pour clore notre enquête. Va-t-on enfin savoir ce qu'est devenue Modestine?
mardi 28 juin 2011
Château
Toujours pour ceux qui ont une bonne vue, vous pouvez voir le château de Saint-Germain de Calberte tout en bas.
Si, si, regardez !
En regardant bien mais vraiment bien, vous pouvez voir le Mont Aigoual sous un autre jour !
En tout cas une vue magnifique pour récompenser nos efforts de montée.
En tout cas une vue magnifique pour récompenser nos efforts de montée.
lundi 27 juin 2011
Journal du 27 juin
Aujourd'hui petite étape repos : 17 km. Arrivée à 13 h, découverte du restaurant de l'Espace Stevenson, pour une raison que nous nous expliquons mal nous avons renoncé à nos sandwich. Un trajet dans les bois de chataîgniers qui nous montrent que nous sommes bien entrés en Cévennes gardoises. Nous avons longé la Mimente ( ce n'est pas une boisson faiblement dosée en sirop de menthe) puis emprunté une ancienne voie ferrée allant de gare en gare en faisant tchoutchou dans les tunnels au cas où un train aurait pu en cacher un autre.
Enfin pour terminer l'après-midi, baignade dans l'eau à 17 °C et bain de soleil en attendant l'apéro et le repas pour continuer notre enquête.
Enfin pour terminer l'après-midi, baignade dans l'eau à 17 °C et bain de soleil en attendant l'apéro et le repas pour continuer notre enquête.
Noyade de chagrin
Et non, toujours pas trouvé Modestine, adieu monde cruel. Dur, dur dans 20 cm d'eau.
Baignade collective de la troupe des marcheurs.
Baignade collective de la troupe des marcheurs.
Arrivée en gare
Les derniers kilomètres se font sur le tracé d'une ancienne voie ferrée. Il n'en reste que la gare et le réservoir d'eau. Cassagnas, Cassagnas, tout le monde descend.
Poursuite de l'enquête
Jean-Baptiste ressort bredouille du tunnel. Modestine n'y était pas. N'est-il pas beau ce marcheur courageux, émergeant de l'obscurité ?
Grimpette
L'itinéraire nous signalait qu'on ne grimpait pas aujourd'hui. En réalité ça n'arrête pas depuis 1 heure. Le résultat est à la hauteur de nos efforts.
Acquisition
Nous venons de faire l'acquisition de cette magnifique demeure en ruine avec vue sur la vallée de la Mimente. Nous attendons les vrais amis pour la restauration.
dimanche 26 juin 2011
Journal des 25 et 26
Comme vous avez pu le remarquer, hier coupure des émissions indépendantes de notre volonté. nous récupérons le retard.
Hier les deux âmes ont vaincu le Finiel (1423 m ), 700 m de dénivelé sur 7 km de montée. Un vent du nord nous caressait l'échine pendant toute la montée. Le trajet était balisé de menhirs, pour un breton rien d'étonnant mais pour un beauvaisien habitué aux champs de betteraves le menhir est incongru.
Ensuite longue descente chaude et fatigante vers le Pont de Monvert avec un petit piège de balisage tendu par un agriculteur qui, fauchant son champ, a recouvert le chemin. Pour les deux âmes direction le bistrot pour la tournée quotidienne de Perrier et de bière. Accueil de l'aubergiste qui s'avère être un mycologue averti voire obsessionnel.
Le lendemain attaque d'une longue journée par une grosse montée le long de laquelle la procession habituelle de nos compagnons tirent la langue comme nous.
Des bruits ont couru sur le chemin que certain(e)s envisageaient de prendre un raccourci et de ne pas respecter l'esprit de Stevenson. Hélas, ceci s'est avéré exact. Les deux âmes quant à eux, gardiens de l'esprit de Stevenson, ont respecté l'ensemble de l'itinéraire et ont bien mérité (28 km et 700 m de dénivelé) le repas pantagruélique du restaurant de Florac.
Demain petite journée de repos avec 17 km.
Hier les deux âmes ont vaincu le Finiel (1423 m ), 700 m de dénivelé sur 7 km de montée. Un vent du nord nous caressait l'échine pendant toute la montée. Le trajet était balisé de menhirs, pour un breton rien d'étonnant mais pour un beauvaisien habitué aux champs de betteraves le menhir est incongru.
Ensuite longue descente chaude et fatigante vers le Pont de Monvert avec un petit piège de balisage tendu par un agriculteur qui, fauchant son champ, a recouvert le chemin. Pour les deux âmes direction le bistrot pour la tournée quotidienne de Perrier et de bière. Accueil de l'aubergiste qui s'avère être un mycologue averti voire obsessionnel.
Le lendemain attaque d'une longue journée par une grosse montée le long de laquelle la procession habituelle de nos compagnons tirent la langue comme nous.
Des bruits ont couru sur le chemin que certain(e)s envisageaient de prendre un raccourci et de ne pas respecter l'esprit de Stevenson. Hélas, ceci s'est avéré exact. Les deux âmes quant à eux, gardiens de l'esprit de Stevenson, ont respecté l'ensemble de l'itinéraire et ont bien mérité (28 km et 700 m de dénivelé) le repas pantagruélique du restaurant de Florac.
Demain petite journée de repos avec 17 km.
La baignade
Et voilà la baignade. La récompense de nos efforts. Bien sûr cette baignade n'est réservée qu'à ceux qui font le GR 70 en entier. Je ne cite pas de noms, mais nous en connaissons au moins deux qui ont triché.
De l'ombre !
Sur le chemin, un des rares points d'ombre par un chaleur torrrride. 30, 32, 33•c. L'eau commence à manquer. Encore 15 km sur les 28.
Conférence au sommet
Manifestation de pierres plates sur le chemin.
Serait-ce un mystérieux rituel de célébration du passage de Modestine ?
Les pierres sont restées muettes sur le sujet.
Serait-ce un mystérieux rituel de célébration du passage de Modestine ?
Les pierres sont restées muettes sur le sujet.
C'est le chaos
On a beau s'élever au-dessus du monde, ici aussi c'est le chaos.
C'est qui qu'a laissé traîner ses rochers partout ?
C'est qui qu'a laissé traîner ses rochers partout ?
La halte
Voilà notre hôtel à Pont de Monvert. Tout confort. Au menu : soupe, civet de lièvre, plateau de fromages, et dessert. Hummmm!
Et encore des fleurs!
Vraiment nous circulons au milieu d'un jardin couvert de fleurs. C'est superbe ! Merci au jardinier.
samedi 25 juin 2011
Trou noir
Pont de Montvert est un trou noir téléphonique. Le rapport sur la journée du 25 arrivera plus tard...
vendredi 24 juin 2011
Bord de route
Les bords de routes et de chemins sont somptueusement fleuris naturellement.
Quand on pense que certaines municipalités se démènent pour faire la même chose.
Cette bordure de fleurs est un bouquet offert à toutes nos lectrices qui mettent des commentaires gentils
Marc
Les sources du Lot
Petit Lot deviendra grand mais ici il est vraiment kiki d'où l'expression "le Lot a lot". Les anglophiles apprécieront ...
La monteras- tu la côte, la côte...
Évidemment pour atteindre 1423 m d'altitude, il faut grimper longtemps. Belle montée dans une forêt de hêtres puis de sapins.
Tunnel
A la SNCF on aime tellement les tunnels que quand il n'y a pas matière à en faire, ils en font quand même!
Pour les fous du rail, l'explication est que c'est une protection contre les congères.
Pour les fous du rail, l'explication est que c'est une protection contre les congères.
Paganisatio
Vu la hauteur de la marche d'accès à la porte d'entrée de cette église à Chasserades, étonnez vous de la baisse de fréquentation des lieux de culte.
En quête d'indices
Nous avons fait un relevé d'empreintes digitales et avons acquis la certitude que Modestine est passée par ici.
Détente du soir
Au coin de la cheminée, nous attend le festin pantagruélique du soir! Et je vous raconte pas le festin....
jeudi 23 juin 2011
Journal du 23 juin
Hier soir l'excellent cassoulet qui nous a été servi a été apprécié de tous sauf d'une des deux âmes trop sensible aux féculents
Aujourd'hui les deux âmes ont mangé beaucoup de bitume sur le chemin mais quelques sous-bois verdoyants pour compenser. Petite étape... En préparation de la grosse de demain.
A noter la qualité gustative de la bière sur le trajet. Le soleil s'est décidé à nous caresser l'échine en fin de matinée.
Les liens entre les différents groupes de marcheurs se nouent au fil des kilomètres. Faute de toujours connaître leurs noms, ils sont gratifiés de surnoms impromptus : les soeurs sourire (qui ne rigolent pas), la triplette de Belleville (une femme toujours en tête avec son vaporisateur suivi par ses deux hommes ), les sarthois, les picards, les suisses allemands, les filles (avec qui on a couché dans le dortoir), la maman avec ses 5 gamins et ses deux ânes. Tout un petit monde chaleureux et sympathique qu'on retrouve un peu partout dans la nature et aux étapes. Il y a dans ces groupes de vrais aventuriers malgré leur âge quelque fois avancé.
Ce soir à l'arrivée de l'étape le thé nous a été offert, classe non?
L'Etoile une adresse à retenir à La Bastide-Puylaurent.
Nous avons fait la lessive bien qu'ayant oublié le savon à l'étape précédente. Devinez qui avait oublié...
Aujourd'hui les deux âmes ont mangé beaucoup de bitume sur le chemin mais quelques sous-bois verdoyants pour compenser. Petite étape... En préparation de la grosse de demain.
A noter la qualité gustative de la bière sur le trajet. Le soleil s'est décidé à nous caresser l'échine en fin de matinée.
Les liens entre les différents groupes de marcheurs se nouent au fil des kilomètres. Faute de toujours connaître leurs noms, ils sont gratifiés de surnoms impromptus : les soeurs sourire (qui ne rigolent pas), la triplette de Belleville (une femme toujours en tête avec son vaporisateur suivi par ses deux hommes ), les sarthois, les picards, les suisses allemands, les filles (avec qui on a couché dans le dortoir), la maman avec ses 5 gamins et ses deux ânes. Tout un petit monde chaleureux et sympathique qu'on retrouve un peu partout dans la nature et aux étapes. Il y a dans ces groupes de vrais aventuriers malgré leur âge quelque fois avancé.
Ce soir à l'arrivée de l'étape le thé nous a été offert, classe non?
L'Etoile une adresse à retenir à La Bastide-Puylaurent.
Nous avons fait la lessive bien qu'ayant oublié le savon à l'étape précédente. Devinez qui avait oublié...
Marc
Pont de singe?
Non, non, ce n'est pas un pont de singe perdu dans la jungle. Vous ne voyez pas que c'est Jean-Baptiste qui franchit le Rubicon. Ça a quand même une autre allure dit ainsi!
Château de Luc
Ici Stevenson a fait un gueuleton d'enfer (charcuterie, truites, lapin ). Il n'a laissé que des ruines!
Escargots
Avec la pluie est sortie une curieuse variété d'escargots. Rien qu'à les voir on imagine ce que la bête du Gévaudan pouvait avoir de monstrueux.
mercredi 22 juin 2011
Dormeurs du val
Halte à Cheylard L'Evêque pour faire manger et dodo. Journée calme avec 4h de marche et pluie pour finir.
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